dimanche 19 décembre 2010

samedi 18 décembre 2010

Une histoire de "Bohemians"

Pendant que Julian Assange croupit dans une geôle anglaise, que les armées de hackers anomymous déclarent la guerre aux USA, que les Chinois, les Iraniens et les Russes préparent leurs botnets pour la prochaine Botwar, et bien nous, en France, on donne un nouveau nom au minitel, c'est Hadopi. Ça fait rire dans les chaumières numériques, et les partisans de la frontière électronique astiquent leurs canons à ions ! On balance à fond du Kraftwerk, on file se chauffer à la galerie Bannwarth, rue du Foin, ou Thomas Hardy, autour d'un grand feu, récupère des jouets pour les enfants du monde‎"…fa come natura face in foco. " disait Dante. On offre un livre sur les légendes infernales médiévales, à défaut de pouvoir faire une donation à Wikileaks. Et si on fondait le Paris Bohemian Club ? L'idée est dans l'air comme une fragrance de bourbon des années 1870. Rencontre avec Foc Kan dans une galerie où un ancien maoïste à l'écharpe rouge l'interpelle ! “Toi je t'ai vu rue Soufflot en 1968 !” et Foc Kan de répondre du tac au tac dans son grand style de pacifiste “ On ne montre pas du doigt, à la limite on montre son sexe !”. L'écharpe rouge a-t-il reconnu l'ancien révolutionnaire sous le photographe mondain? “Tu parles, je me suis fait arrêter en 68, car j'étais au café avec des féministes, je draguais évidemment ! Quand les gardes mobiles sont arrivés, j'ai dit, on file. Les féministes on dit : “ on reste, car nous sommes de vraies femmes”. Et on a tous été embarqués !”. Passage à la Féline avec le Tourangeau ou j'aperçois Cheyenne en femme fatale, et plus tard au bar du Lou Pascalou, Mis-clos lui-même, qui se désaltère au Fernet Branca Coca. Tout se mélange. Tiodhilde me donne une petite tape sur la tête et je me retrouve aux Buttes Chaumonts ou Joey Star sert sa soupe pour le Fooding, puis, de vin en vin, je me souviens d'Édouard Baer qui vint me parler du bon vieux temps, du ministre de la Culture un verre de rouge à la main perdu dans les Buttes, et de Philippe Katerine, qui dansait jusqu'au bout de la nuit pendant que des cuistots désœuvrés plotaient de la donzelle à donf, que les hommes volaient par-dessus nos têtes, ou emportés violemment par des Goldoraks sous True Blood. Hommes traînés par terre, pantalons déchirés comme leurs propriétaires en delirium. Le vin coulait à flots corsés par les blessures de nos amours perdus. Des filles transpirantes et âcres me volaient mon chapeau et se frottaient dangereusement sur des tubes des années Mitterrand. Avec nos estomacs joufflus de morues à la confiture de tomates, carpaccio de jeunes chevaux, boulettes et soupes au lard, nous valsions des pogos sous la ligne de mire d'un horizon vineux. Aux Buttes Chaumont, donnez-nous de la soupe et des fusils !!!! “Bourré moi ? Ouaip et alors ? J'suis dl'a vieille école, moi, mdame, celle d'Hemingway et Churchill...” Les p'tits gars de la narine, qui passent trois heures entre un bidet et un lavabo, à se raconter des torchades de mots creux, et bien ils me font marrer ! Certains, crétins, c'est certain, cassent les gogues pour squatter les fosses d'aisances en toute aise, pendant les soirées appart...Ils vont ensuite se secouer sur de l'electro albanaise à 5 H 30 avec des filles vacillantes et se faire tirer leur iphone par les mains moites et baladeuses de bourgeois en rupture de fonds. Puis ils filent s'envoyer des andouillettes à la tripe a 7 H 0 du mat, avant de ramener à grand renfort de poudre, la gueuse en goguette, séduite au pied du lit, qui attend entre deux rots et un bâillement, que le matamore des chiottes active la tension d'un stylo érectile aussi faible qu'une diode de briquet chinetoque ! Pendant ce temps, Julian Assange croupit dans sa cellule, et les Bohemians activent leurs canons à Ions. 


Chronique #34





dimanche 12 décembre 2010

Oui c'est Paris !



Ballade nocturne dans Paris - Vin, manège et valse !

vendredi 3 décembre 2010

Microfilm # 2 : Vernissage de Sanna Saastamoinen à la galerie Agnes B


Une belle artiste finlandaise et un avatar de Bacchus accompagné de Psyché et Venus, du vin chaud, un groupe de rock psych-out, des belles filles et des beaux garçons, des performances picturales, de l'érotisme, de l'humour, de la tendresse et de l'art.  

jeudi 2 décembre 2010

Microfilm # 1 : Tricky et Horace




L'Elysée Montmartre après...

Je me demande vraiment ce qu'il y
avait dans ce sac...